Etymologie et histoire de Grand-Auverné
Grand-Auverné vient de “vernos” (aulne).
Près le Grand Moulin du Val, se trouve la butte du Trésor, où l’on voit des restes de retranchements romains et d’une voie romaine (la légende veut qu’un trésor y ait été caché). Près de là sont également des vestiges d’un ancien cimetière avec cercueils en schistes ardoisiers. On fait remonter ce cimetière à l’époque gallo-romaine.
En 1132, deux moines venant de l’abbaye de Pontron en Anjou (non loin de Loroux-Béconnais) s’adressent au curé d’Auverné nommé Rivalon (ou Rivallon) pour les guider dans la recherche d’un lieu isolé pour y installer une fondation nouvelle, celui-ci les conduit au “Vieux Melleray”.
La paroisse de Grand-Auverné dépend, à l’origine, de la seigneurie de la Haie, mouvance de la baronnie de Vioreau. La châtellenie de Vioreau (en Joué), seigneurie nommée Joué (dès 1202) ou Vioreau-Joué, et propriété de Hervé de Joué à cette époque, s’étendait sur une vingtaine de paroisses (Joué, Abbaretz, Moisdon, Auverné, Melleray, Treffieux, Saint-Julien de Vouvantes, …). Les familles Ancenis, Chateaubriand de Dinan, Montfort-Laval, Montmorency, Bourbon Condé s’y succèdent jusqu’à la Révolution. A la veille de la Révolution, on dénombre trois juridictions seigneuriales à Grand-Auverné : la Haie, le Val et la Rivière. Au bourg se trouvent les anciens manoirs de la Grée (XVIème siècle), de la Nantaie (XVIème siècle) avec un pavillon appelé le château Gaillard, du XVIIIème siècle.
La partie Est de la commune forme en 1793, la commune indépendante du Petit-Auverné et la chapelle Saint-Sulpice, succursale de Saint-Pierre d’Auverné depuis 1607, est érigée en église en 1801.
Des combats ont lieu au Moulin-Violette à la fin de février 1795 : 14 soldats du cantonnement de Moisdon sont assaillis par une quarantaine de Chouans.